Déontologie

Le métier de conservateur-restaurateur est aujourd’hui strictement encadré par plusieurs codes nationaux et internationaux, dont les principaux sont :

  • Le code éthique de la confédération européenne des organisations de conservateurs-restaurateurs (ECCO, mars 2003)
  • Le Code de déontologie de l’ICOM (Conseil International pour les Musées) (1984,2006)

Ces textes placent le respect de l’œuvre d’art dans toutes ses dimensions (ses matériaux originaux, ses valeurs esthétique et historique) à la base de toute intervention de conservation-restauration.

Ils s’appuient sur les travaux de plusieurs théoriciens du XXe siècle (notamment Aloïs Riegl, le Culte moderne des monuments, et Cesare Brandi, Théorie de la restauration), qui ont contribué à la réflexion sur la notion de patrimoine, sur les valeurs portées par une œuvre et leur évolution au cours du temps, ainsi que sur l’élaboration d’une théorie de la conservation-restauration.

Ainsi, les choix de restauration et les possibilités techniques à notre disposition sont toujours soumis à en premier lieu à la question essentielle qui est la préservation des matériaux originaux, afin de léguer l’œuvre aux générations futures.

Photo d'un tableau avec une échelle de mesure dessus

Méthodologie

Avant toute préconisation d’intervention, l’œuvre doit être examinée avec soin. Cet examen aboutit à l’établissement d’un constat d’état qui comprend :

  • Une étude stylistique et historique de l’œuvre
  • Une étude technologique de ses matériaux constitutifs (matériaux originaux et interventions anciennes)
  • Une évaluation de l’état de conservation global.

Un diagnostic est posé et enfin, une proposition de traitement peut être établie. Celle-ci tient compte des impératifs conservatoires de l’œuvre, de la possibilité d’amélioration esthétique et du respect de son histoire.

Le propriétaire de l’œuvre est régulièrement tenu au courant de l’avancée du travail et est invité à venir discuter autour de l’œuvre aux étapes importantes de la restauration. Un échange à partir de photographies est également possible si le déplacement en atelier est compliqué.

Enfin, si l’intervention d’un restaurateur d’une autre spécialité s’avère nécessaire lors du traitement d’œuvres particulières, je bénéficie d’un réseau de professionnels collaborateurs aptes à intervenir face à des problématiques spécifiques.

Dalila utilise sa lampe UV sur une toile